
Un des rares bénéfices secondaires de ma mémoire disloquée, du fait k g infiniment peu de souvenirs conscients de mon passé de cette vie (black-out presQ total avant mes 13 ans),
est k j dispose d'un espace psychiQ libre par contre phénoménal pour accéder à la base de données de mes vies passées, aussi facilement k vous plongez votre tartine dans votre bol de Ricoré au petit matin blême.
Mais la terreur k j nourris envers moi-même et ces couches épaisses de traumas, empilées sur des générations d'incarnations, m'a imposée jusqu'à maintenant de me faire accompagner dans cette remontée du temps par un tiers,
afin d'être sûre de maintenir un ancrage dans cette vie et de ne pas restée enfouie dans les sables mouvants, k dis-j, les golfes profonds de mon inconscient.
Le praticien qui me prête assistance est comme un fanal, un témoin lumineux m'autorisant à descendre en rappel dans les abysses magmatiK de ma mémoire.
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Récemment, j'avais retrouvé un ancien amour raté (la liste est réduite mais d'une densité approchant le plutonium), un cadre international d'une société de sécurité informatiQ israélienne, ayant la réputation d'être une succursale du Mossad.
Il m'avait recontacté comme d'habitude, et j ne l'avais pas fui, contrairement à mon habitude.
Cet homme a le don d'activer à peu près l'intégralité de mes blessures, et bien k j sois sûre de son affection trouble pour moi,
j suis tout aussi certaine de son insondable égoisme et de son appartenance subie ou choisie au Mossad, ce qui peut induire d'autres enjeux k simplement affectifs.
J'avais tout-à-fait conscience des risQ k j prenais en le revoyant, mais j'avais réfléchi et fait en sorte k ces risQ soient partagés, au moins sur le plan spirituel.
On ne peut comprendre aucune de mes décisions si on n'y intègre pas le 5ème élément, l'élément spirituel, immémorial, fulgurant comme une grenade qui départage les claires ténèbres de la lumière obscure.
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Les conséquences de nos retrouvailles sur moi furent k j versai le sang pendant 2 jours, avec 2 nuits d'insomnie en guise de méditation sur ma vie sentimentale.
Choquée et intriguée par le caractère global & démesuré de cette mâle influence, de sa capacité à m'ébranler dans mes fondements aussi bien physiQ k psychiQ, et ce mélange d'attraction profonde et de répulsion prégnante k j'éprouvais envers lui,
j'ai décidé d'entamer une régression karmiQ pour faire surgir la biche du bois - appréhender et désamorcer la dynamiQ mortifère de notre lien.
Pour ce faire, j pris rendez-vous avec un kinésiologue, un peu chaman à ses heures perdues.
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Dès le début du protocole, j captai le flash de volutes brûlantes d'encens, accompagnées d'un coeur ou d'un foie animal dont j venais d'ouvrir les profondeurs saignantes d'une main sûre, avec une lame fine.
J sentis la présence d'Eyal à mes côtés ; nous étions prêtre et prêtresse dans les derniers temps de Carthage, avant sa chute dans l'oubli devant Rome.
Nous étions d'accord sur la teneur du rituel a adopter, mais pas sur la stratégie qui le sous-tendait.
Mon amant & partenaire voulait prendre le risque d'une confrontation finale, malgré l'épuisement en ressources de notre cité assiégée depuis 3 ans & Xténuée,
tandis k j voulais à tout prix éviter l'affrontement, et provoquer soit une pénurie de ravitaillement en victuailles, soit l'explosion par incendie du stock de munitions de l'ennemi, afin qu'il abandonne le siège et se retire.
Lui considérait k ct peine perdue, k nos adversaires reviendraient inlassablement, inexorablement pour nous détruire,
ma stratégie d'évitement ne faisant à ses yeux k retarder l'échéance du choc colossal de quelQ mois ou quelQ années, & qu'il valait mieux précipiter les évènements pour provoquer le dénouement.
Or, j ne pouvais accepter qu'il mette en péril la vie de 300.000 âmes, et notamment des enfants,
car il faisait partie intégrante de ma fonction sacerdotale de les protéger - protéger le sang de Carthage, et non le verser.
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Il s'ensuivit une violente dispute entre nous, au cours de laquelle il me poussa en me projetant contre une énorme vasque en bronze fixée dans un cube de marbre,
heurtant non seulement mon épaule gauche mais aussi ma tempe contre l'installation votive, et je perdis conscience.
Le praticien de kinésiologie me demanda alors de me concentrer sur ce laps de temps comateux.
J'étais dans les champs élyséens, face à mon père défunt, lui aussi issu de la caste sacrée des prêtres.
Son apparence était similaire à celle de Merlin l'Enchanteur - longs cheveux blancs, longue barbe blanche.
Il m'exposa k j ne pouvais rien faire et k ce n'était ni ma faute ni celle de quiconQ,
k la suite des évènements échappait au contrôle des hommes & était du ressort des dieux : Delenda est Carthago.
J me révoltai alors, contre mon père & contre les dieux.
Ces dieux cruels n'étaient pas le mien (ses traits émergeraient un siècle + tard parmi les mortels, au travers de la vibration christique).
Je fis sécession & les reniai.
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Puis j'émergeai de mon sommeil lourdement drogué avec la volonté durcie par la rage, à défaut de me venger des dieux,
d'occire leur émissaire en immolant mon amant comme il avait immolé son peuple, de le sacrifier comme il avait sacrifié notre Cité ;
ceci serait son tribut spirituel.
Carthage était déjà incendiée & passée au fil de l'épée.
Les clameurs des enfants de mon peuple supplicié que je n'avais pas su écarter de leur annihilation montaient à moi en houles opaques de sang, déferlant sans répit jusqu'aux remparts tremblants de mes entrailles.
La pensée me vint alors de mon fils - de ce secret de chair que nous avions engendré Eyal et moi, malgré l'interdiction de procréer liée à notre statut.
Ma rage s'approfondit encore, car j savais k de par son rang, il serait préservé, mis hors d'atteinte.
Un sentiment d'injustice aveugle m'embrasa, et j me précipitai sur son père pour enfouir une dague dans son ventre.
Il s'affaissa mollement, dans un silence vulnérable, à mes pieds.
Mais je ne voulus pas lui faire l'offrande du coup de grâce - toute la pitié de notre amour maudit me saisit,
& ma dernière volonté était qu'il se souvienne qu'au-delà de sa vie, j'avais méprisé même sa mort, car sa seule mort ne suffirait jamais à racheter son crime collectif.
J me détournai de son corps et me préparai à rejoindre mon dieu - ce dieu clément qui serait lui aussi en butte au projet romain.
J m'empoisonnai en avalant des baies violettes, semblables à des myrtilles.
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Le praticien m'enjoignit ensuite de me concentrer sur les âmes perdues de ces enfants, afin de les élever vers les plans de lumière ;
mais elles étaient une multitude, & j perçus mon insuffisance face à l'immensité de cette mission.
Alors j fis appel à l'énergie de mon fils - ce fils perdu qui deviendrait un très grand prêtre en son heure, qui réussirait la synthèse entre les 2 folies de ses parents,
mon idéalisme transcendant & le pragmatisme calculateur de son père.
Enlacée à ce fils béni & abandonné, j sentis une rivière de sang me traverser de l'extrémité du crâne à mes pieds,
puis à mes pieds ce sang mua en une eau limpide dans laquelle mon fils vint baigner son clair visage.
Mon fils retrouvé.
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(...) Par la suite, les troupes de Scipion Émilien investissent la ville maison par maison, le conflit dégénérant en combat de rue32.
Devant la difficulté et la résistance acharnée provenant des immeubles de six étages qui bordent les rues menant à la citadelle60, le chef romain décide d’incendier la ville61.
Le récit d’Appien est émaillé de descriptions de scènes d’horreur qui ne peuvent pas procéder seulement du poncif littéraire62,63.
Une délégation demande grâce à Scipion après une semaine de combats, 50 000 Puniques sauvant ainsi leur vie mais non pas leur liberté64.
Un certain nombre de Carthaginois se retranchent dans le temple d’Eshmoun, à l’intérieur de la citadelle, ce chiffre se montant à environ 1 000 selon Serge Lancel.
La citadelle est finalement investie : Hasdrubal le Boétharque, sa famille et quelques combattants se barricadent dans le temple au sommet de la colline65.
Hasdrubal va secrètement implorer la grâce de Scipion, fait étonnant si on le compare aux actes qui furent les siens durant le conflit.
Son épouse, apprenant la nouvelle, monte sur la terrasse du temple et demande à Scipion de punir son mari.
Elle fait allumer un bûcher et se jette dans les flammes avec ses enfants66 et le millier de combattants resté avec elle, non sans une dernière invective au général romain67 :
« Je te souhaite, ô Romain, toutes prospérités, car tu ne fais qu’user des droits de la guerre.
Mais je prie les Dieux de Carthage et toi-même de punir, comme il se doit, Hasdrubal, qui a trahi sa patrie, ses dieux, sa femme & ses enfants68. »
La page punique de l’histoire de la cité se tourne sur ce qui est qualifié de « premier génocide »69 par Ben KiernanN 4,
avec des exécutions massives dont nous avons des traces tant écrites qu’archéologiques par les fosses communes trouvées par le père Delattre sur le flanc de la colline de Byrsa et contenant des cadavres entassés à la hâte70.
Carthage est détruite & brûle pendant 10 jours.
L’incendie arrache des larmes au général vainqueur, qui craignait un sort semblable pour sa patrie71
Carthage in Fine
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Or ... " Nous le voyons, après 2001, la date qui apparaît et ressort plus que d’autres est celle de l’année 2012, citée par plusieurs sources différentes mais concordantes, au premier rang desquelles les calendriers mayas focalisés sur le fameux 21 décembre 2012 au-delà duquel tout devrait changer,
mais aussi les prophéties de Nostradamus (1503-1566), sans oublier les calculs basés sur les plans d’urbanisme de Washington DC qui proposent la date de 2012 comme la date de révélation du nouvel ordre mondial.
Selon la science des cycles, la période 2011-2014 sera cruciale à l’avancement du Nouvel Ordre Mondial.
En effet, 2011 se situe exactement 2 160 ans (une ère zodiacale) après le début de la troisième guerre punique, guerre durant laquelle Rome – empire mondial d’alors – annihila définitivement Carthage.
Or, la 1ère guerre mondiale a éclaté exactement 2 160 ans après la 1ère guerre punique, et la 2ème guerre mondiale 2 160 ans après la 2èmde guerre punique.
Ce qui ne présage rien de bon pour la période à venir. Nous allons assister à la 3ème guerre mondiale, qui n’aura rien à voir avec les précédentes, bien évidemment. Il s’agira d’une guerre invisible, menée avec des armes invisibles.
Si les 2 premières guerres puniques s’avérèrent d’une issue incertaine, la 3ème se conclut par l’annihilation définitive de la dernière cité libre de la Méditerranée qui, quoi qu’ayant déjà perdu sa liberté d’action, continuait à gêner Rome par son existence même.
On comprend pourquoi le mot d’ordre de Rome était : Carthago delendae est! («Carthage doit être détruite !»)
Aussi, durant les 4 années à venir, attendons-nous à ce que le Nouvel Ordre Mondial, qui est la réincarnation de Rome, procède à une destruction systématique de toute entité échappant encore à son contrôle. (...) "
http://crom.be/actualites/bienvenue-en-2012
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Quand on sait combien le karma est accentué par la prise de responsabilité collective, les actes magiques et la mort violente, on comprend k j considère un poil risqué le principe de fonder un couple ou/et une famille,
et d'autant + dangereux à ce carrefour retors & instable du temps actuel, où se conjuguent & se confrontent des lignes de force colossales.
LET'S PARTY ...
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